• Le budget 2013 a été annoncé et c' est un budget d' austérité (le gouvernement actuel utilise le mot rigueur comme le gouvernement précédent). Pourquoi cette rigueur? Tout simplement pour obéir à la règle d' or des 3% du déficit public (donc pour satisfaire les créanciers) mais curieusement la Bourse baisse. Le gouvernement socialiste se plie à la règle d' or voulue par l' Union européenne, également appliquée dans les pays voisins (Italie, Portugal,  Espagne) ce qui a fait sortir les citoyennes et les citoyens dans la rue. Et au Portugal, le gouvernement portugais a reculé par rapport à certaines applications de l' austérité.

    Décidément les peuples ne sont pas gentils s' ils commencent à faire à leur tête. Ils vont finir par déciller les yeux très fermés de nos dirigeants européens. Déjà certains ministres (comme Arnaud MONTEBOURG ) se font huer. Certes, la vie politique n' est pas un long fleuve tranquille d' habitude, mais il faut bien voir que nous vivons depuis 5 ans une période très difficile, et l' impunité de la finance internationale est de plus en plus mal vécue. La solution libérale du capitalisme actuel n' est pas la bonne voie pour le bonheur des gens qui en ont de plus en plus conscience. Et peu de médias ont rappelé l' anniversaire du 22 septembre 1792 , date de la fondation de la Première République française dans une Europe monarchiste. Après le 30 septembre à PARIS, ce sera au tour des Retraités de France d' être dans la rue le 11 Octobre. Le réchauffement climatique atteindrait - il aussi le coeur et l' esprit de nos concitoyens?

    Gérard ESTIOT le 28 Septembre 2012.

     


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  • L' actualité nous montre deux types de démocratie :

    * d' abord la démocratie délégataire : nous y avons participé à travers les deux dernières élections en France (présidentielle et législative) en espérant que nos représentants élus se fassent l' écho et le vecteur du bien commun à toutes et à tous et qu' ils nous sortent de la crise et de l' austérité.

    . * la démocratie citoyenne : elle est représentée par l' irruption de la citoyenneté active dans les débats de la démocratie délégataire. C' est le cas pour le débat sur la recherche de gaz et huile de schiste dont beaucoup de personnes connaissent les dangers malgré le chant des sirènes médiatiques. C' est le cas aussi du débat sur le traité budgétaire (en fait les deux traités européens : TSCG et MES, voir les articles précédents dans ce blog). Ce dernier débat se double d' une mobilisation qui monte progressivement et dont une étape sera la manifestation à PARIS, Place de la Nation à 13 H 30 ce dimanche 30 Septembre 2012. La démocratie citoyenne ce sont aussi les deux grandes manifestations contre l' austérité en Grèce et en Espagne. Car, malgré la présentation de ces traités comme le seul choix possible pour l' UE et la France (la sortie de l' euro nous est présentée comme une catastrophe), les citoyennes et les citoyens sentent bien de manière confuse ou de manière précise (s' ils ont lu les textes européens ou ont  débattu en public) que ce traité austéritaire mène droit dans le mur. Comment peut - on espérer une relance économique, une relance de la consommation en préconisant le gel ou la baisse des salaires et pensions, les coupes drastiques dans les budgets publics, la soumission totale à la Troïka (Commission européenne, FMI, Conseil européen) laquelle Troïka est à l' oeuvre en Grèce depuis presque trois ans.

    C' est cette démocratie citoyenne qui est tant redoutée par les gouvernements européens ainsi que par tous les tenants de l' ordre libéral mondial. Ce n' est pas fini : les étapes vont s' ajouter les unes après les autres.

     

    Gérard ESTIOT le 28 Septembre 2012. 


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  • Quelques mots encore sur la Suisse pour montrer que la finance internationale est rusée et que les choses ne sont pas si simples que cela.

    La banque suisse Banca delle Swizzera Itlaiana est une des plus anciennes banques suisses, implantée dans le Tessin près de l' Italie. Cette banque a un unique actionnaire le groupe GENERALI. Et ce groupe italien a deux actionnaires principaux qui sont des banques : JP Morgan, banque américaine et Mediobanca. Alors allez savoir qui tire les ficelles en dernière analyse.

    Son directeur, Stefano CODURI, défend bec et ongles l' accord RUBIK : rappelons que cet accord permet l' impôt libératoire pour les expatriés fiscaux européens et autres. La Suisse pourrait les imposer et renvoyer ces sommes perçues dans les pays d' origine de ces expatriés fiscaux, mais sans dire qui ils sont. Cet accord permet de contourner légalement (s'il est adopté par l' Allemagne et l' Italie) la directive européenne sur la Taxation de l' Epargne. Il empêche de manière brutale la communication automatique des informations entre les différentes administrations fiscales des Etats européens. En clair les expatriés fiscaux peuvent tranquillement continuer à frauder leur propre fisc.

    De plus le canton de Berne vient de refuser par consultation (= votation) la suppression des forfaits fiscaux . Tous les cantons suisses (sauf quatre) pratiquent ces forfaits fiscaux (voir article sur ce blog).

    Gérard ESTIOT le 23 Septembre 2012.


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  • Y - a - t il des pilotes dans les avions "banques centrales"?

     C' est la question que l' on peut se poser lorsque l' on examine un peu de près les actes des banques centrales. Après la crise financière (en supposant que celle-ci soit terminée) les banques centrales prêtent massivement aux banques privées. En raison principalement de la confiance inter - bancaire qui n' est toujours pas revenue depuis 2009, mais aussi parce que les directions de ces banques centrales développent l' idée d' un "capitalisme assisté" pour éviter des crashs qui entraîneraient ces fameuses banques supposées trop grandes pour tomber "too big to fail". Voyons les détails :

    * La BCE a mis en place deux systèmes pour aider à la fois les Etats européens en mauvaise posture (ce qui est en principe interdit par le Traité de LISONNE) et aussi pour aider les banques privées.

    * La Banque d' Angleterre a un programme pour prêter aux banques privées à condition que celles - ci facilitent les crédits aux entreprises et particuliers.

    * La Réserve fédérale américaine prête également directement aux banques privées, mais reverses les intérêts produits au budget fédéral américain. De plus avec son système appelé TWIST elle peut acheter des titres de la dette américaine.

    Mais tout ceci a une contre - partie : c'est que les bilans des banques centrales explosent : la Banque d' Angleterre a un budget de 375 milliards de £ = 472 milliards d' euros. La Banque Nationale suisse arrive à un budget de 435 milliards de Francs suisses = 362 milliards d' euros. La Réserve fédérale américaine va dépasser les 2,8 trillons de $ = 2 800 milliards de $ = 2,2 trillons d' euros = 2 200 milliards d' euros.

    Jusqu' à quel niveau les banques centrales vont - elles faire marcher la planche à billets? Jusqu' à quand elles vont permettre ainsi l' inflation? Qui peut réglementer ou réguler ces banques centrales puisque que la BCE et la FED américaine sont réputées indépendantes? Les banquiers aiment les banquiers, mais les banques centrales vont - elles continuer à jouer ainsi les pompiers alors que les banques privées continuent leurs manipulations, alors que les agences de notation continuent de dégrader les notes des banques, alors que la finance internationale continue à utiliser les voies de l' ombre (= système bancaire parallèle appelé shadow banking, plates - formes électroniques appelées dark pools et courtage à haute fréquence appelé high frequency trading).

     

    Et les gouvernements en place continuent à protéger ces actions de tout ce beau monde en renforçant le contrôle sur les politiques budgétaire et monétaire au nom de la "discipline budgétaire".  Voir le contenu des deux derniers traités européens : le TSCG et le MES.

    Gérard ESTIOT le 21 Septembre 2012

     


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  •  Bonsoir tout le monde

     

    D' abord des excuses pour la présentation de ce blog. mais depuis les récentes améliorations d' Over-blog, j' ai le plus grand mal à écrire en noir. Et je ne peux plus changer le gris (peu lisible) contre le noir. D' autre part je ne peux plus insérer de photos personnelles. Over-blog me renvoie à mon navigateur "obsolète" mais je l' ai enlevé et réinstallé (Mozilla Firefox)

    Voici maintenant le texte directement tapé de cet article. Il concerne nos voisins suisses dont il m' arrive parfois de parler dans ce blog. Et de leur secret bancaire qui est petit à petit dépecé en fonction des pressions internationales que subit la Suisse, notamment de la part des Etats -Unis.

    Maintenant il s' agit du forfait fiscal accordé aux riches expatriés fiscaux étrangers qui viennent plus se mettre à l' abri en Suisse, que pour visiter ce beau pays (je ne plaisante pas sur la Suisse). La Suisse est une Confédération et chaque canton a un parlement qui légifère sur ce forfait fiscal. Un nouveau canton vient à son tour de refuser d' attribuer ce forfait fiscal aux expatriés fiscaux : il s' agit du canton de Bâle ville dont le nom s' ajoute à la liste croissante des cantons suisses refusant d' accorder ce forfait fiscal . Déjà il y avait les cantons de SCHAFFHOUSE, d' APPENZELL -RHODES Extérieures. Et peut - être bientôt ceux de Bâle campagne et de Berne.

     

    Ce qui me laisse à penser que le système politique fédéral fonctionne plus démocratiquement que le système des régions en France car il laisse plus de place aux compétences locales. Ce système fédéral est différent de ce que nous appelonsd chez nous la décentralisation. En ce qui concerne l' Union européenne, il serait temps de réfléchir à un vrai système fédéral démocratique à la place de la gouvernance économique ressassée par la Commission européenne et le Président du Conseil européen, VAN ROMPUY.

    Gérard ESTIOT le 19 septembre 2012.

     


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