• La Gazelle de MESCHAWAR

    Il était une fois dans un pays lointain une chanteuse si connue qu' on la  surnommait "la Gazelle de MESCHAWAR". Mais la malheureuse chanteuse était en butte aux attaques incessantes des extrémistes religieux, pour deux raisons principalement. En premier, elle était une femme et donc elle devait être reléguée au second plan de la société. Ces religieux extrémistes se basaient sur les HADITHS, qui sont la retranscription (plus ou moins fidèle) des paroles du Prophète MAHOMET. Ils basaient l' interdiction de la pratique du chant, comme celle de la fabrication des instruments de musique, sur la croyance, non prouvée d' ailleurs, que la pratique des ces deux arts était liée à la consommation du vin, laquelle consommation est interdite également par la religion, au prétexte que tous les trois mènent au péché et à SATAN. De plus, une coalition de partis politiques religieux renforçait la répression contre fabricants de musique et chanteurs - chanteuses. De fait, les chanteurs, s' ils voulaient poursuivre leur art, s' autocensuraient et se limitaient à des chants à la gloire de la société, vue d' un côté positif. Cette société était très clanique et très hiérarchisée, interdisant ainsi tout progrès social et étouffant toute velléité de contestation.

    Cependant, notre chanteuse enregistrait ses chansons dans un studio de musique clandestin et essayait de les diffuser par des CD et des DVD. Elle continuait ainsi à exercer opiniâtrement sa vocation.

    Morale : dans un pays où la société est contrôlée directement par les clans et par les responsables religieux, seule une justice indépendante peut permettre à chaque individu de vivre comme il l' entend et d' exercer son libre arbitre. Mais il faudrait, pour que cela soit réalisable, que  les droits fondamentaux et les libertés individuelles des citoyens soient respectés.

     

    Note du rédacteur : tout rapprochement avec des faits similaires pouvant exister dans des Etats du continent indien ne saurait être que l' expression de l' imagination débordante des mes lecteurs - lectrices facétieux - facétieuses.   Gérard ESTIOT

     


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  • Le luthier TARFRAZ

    Il y avait une fois dans un pays lointain un fabricant de luths qui s' appelait TARFRAZ. Ce luthier avait beaucoup de problèmes : déjà que sa religion était contre l' utilisation des instruments de musique et l' exécution de chants selon les HADITHS. Ces HADITHS sont les paroles rapportées du Prophète MAHOMET, donc elles n' ont jamais été écrites. Ces HADITHS basent leurs interdictions  sur la croyance que les chants et la pratique d' instruments de musique sont liés à la consommation du vin et qu' ils conduisent directement au péché et à SATAN. En plus, les extrémistes religieux réprimaient fabicants d' instruments de musique et chanteurs et chanteuses. Enfin une coalition de six partis religieux renforça cette répression par des descentes de police, des fermetures d' ateliers et de déplacements des personnes concernées.

    Tout cela n' arrangeait pas les affaires de notre luthier qui ne pouvait plus rien vendre, à part à des personnes sûres et connues de lui. Surtout que la société dans laquelle il vivait était dirigée par les seigneurs appelés KHAN et était très hiérarchisée. Il n' eut pas d' autre choix que de quitter son pays pour essayer d' exercer son art plus librement. Aucun djinn ou génie ne purent lui venir en aide.

    Morale : le droit religieux imposé à la société, combiné à une société clanique et réactionnaire, sont le barrage contre le droit démocratique et les libertés fondmentales des citoyens comme le libre arbitre et la possibilité d' exercer son métier. Alors que la pratique de la musique et du chant représentent un moyen d' éducation et d' émancipation.

    Note du rédacteur : tout rapprochement avec des faits similaires pouvant exister dans des Etats du continent indien ne peut être que le fait de l' imagination débordante de mes lecteurs-lectrices facétieux-facétieuses.  Gérard ESTIOT


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  • Angela MERKEL propose à la Grèce d' effacer une partie de sa dette. Mais à condition que celle-ci n' emprunte plus pendant deux ans. Ce qui est impossible à la Grèce vu la situation économique dans laquelle la Troïka l' a placée. L' argent, par les impôts , rentre de moins en moins (baisse générale des salaires et des pensions, faillites en cascades etc...)

    De plus, l' an dernier, pour éviter le défaut de paiement de la part de la Grèce, c' est la Troïka qui avait négocié avec l' Institut de la Finance Internationale la dette grecque et qui avait suivi les exigences de cet Institut : transformer les obligations du Trésor grec qui ne valaient plus que 25% de leur valeur nominale en de nouvelles obligations du Trésor grec avec obligation de les rembourser. Je rappelle que le Gouvernement grec avait fait voter une loi rétroactive qui appliquait les Clauses d' Action collective pour le remboursement de ses obligations dépréciées de son Trésor . La Grèce pouvait négocier à la baisse le remboursement de ses obligations du Trésor, face à la meute de ses créanciers internationaux. Elle ne dispose pluis désormais de ce droit démocratiquement voté. Ce qui démontre encore une fois que la finance internationale s' asoit sur le droit démocratique des Etats et même sur le droit international puisque ce système des  Clauses d' Action Collectives en fait partie.


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