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    Le prochain Président de la Commission européenne sera Jean- Claude JUNKER, ex – Premier Ministre en 1995 et dirigeant d’ un Paradis fiscal européen, le Luxembourg, ex - Président de la Zone euro en 2005, et accessoirement tout aussi libéral que son prédécesseur José Manuel BARROSO, ex – Premier Ministre du Portugal en 2002 et ex- président des étudiants maoïstes portugais en 1974.

     

    Selon les Traités européens, il est désigné par le Conseil européen des Chefs d’ Etat et de Gouvernements (à part l’ opposition minoritaire de David CAMERON, Premier Ministre du Royaume Uni de Grande – Bretagne). Le Parlement européen n’ aura plus qu’ à entériner cette nomination puisque le Parti Populaire Européen y est majoritaire.

     

    Peut – être que Jean – Claude JUNKER écoutera – t – il d’ une oreille plus favorable David CAMERON ou alors Angela MERKEL. Mais de toute manière il a été désigné pour appliquer le Pacte de Stabilité et de Croissance (que ce soit intégralement comme le veut Angela MERKEL ou d’ une façon plus souple comme le veulent François HOLLANDE et Mateo RENZI).  

     

    Ce Pacte lie davantage les Etats européens dans leurs politiques et surtout dans leurs budgets, c’ est – à – dire réduction des déficits publics donc la  diminution des Services publics ; tout cela par la surveillance de la Commission européenne qui peut déjà intervenir directement dans les budgets des Etats, par la surveillance du Conseil ECOFIN (= Conseil des Ministres de l’ Economie et des Finances  de le l’ UE). Avec des amendes pouvant se chiffrer à 0,5% du PIB et avec la sacro – sainte règle des 3% du PIB à ne pas dépasser dans le déficit du budget.

     

    Un autre Président, mais toujours la même politique d’ austérité européenne. En croyant dur comme fer que la croissance va repartir : "Il faut utiliser les possibilités offertes par le cadre budgétaire européen actuel, pour trouver un équilibre entre la discipline budgétaire et le nécessaire soutien à la croissance", indique le document (= projet des Conclusions du sommet européen des 27 et 28 Juin). » LaTribune.fr du 27 juin 2014.   

     

    Gérard ESTIOT

     


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  •               Souplesse des banques dans l’ évasion fiscale et le blanchiment d’ argent

     

    Règle numéro 1 : autoriser l’ achat de produits prestigieux (montres de collection en Suisse) à l’ aide d’ espèces (en Suisse limite autorisée à 100 000 francs suisses). Mais cette attitude comporte des risques pour la Suisse : se retrouver sur la liste noire de l’ OCDE. « Au cœur des inquiétudes pour le Département Fédéral des Finances: le refus des parlementaires d'interdire les paiements en espèces de plus de 100'000 francs et celui d'imposer aux petites et moyennes entreprises (PME) un devoir d'annonce des actions au porteur. » La Tribune de Genève du 19 juin 2014. « Le danger est d'autant plus grand que l'OCDE doit examiner le dossier «helvétique en 2015 et qu'en cas de placement sur liste noir, la Suisse pourrait se retrouver sanctionnée. C'est un deuxième front qui risque de s'ouvrir, alors que le gouvernement se prépare à modifier sa loi sur l'assistance administrative en matière fiscale. » idem cité

     

    Règle numéro 2 : faciliter l’ évasion et la fraude fiscales. Le président de la filiale d’ UBS en Belgique vient d’ être arrêté : « Le patron de la filiale belge de la banque suisse UBS a été interpellé par la police fédérale judiciaire de Bruxelles pour des soupçons de blanchiment et fraude fiscale, a indiqué jeudi le parquet de Bruxelles, cité par l'agence Belga. Marcel Bruehwiler, patron d'UBS Belgium, est également suspecté d'appartenance à une organisation criminelle.  Il devait être présenté en milieu de journée à un juge d'instruction, qui pourra décider de le placer ou non en détention provisoire. UBS Belgium aurait approché, au cours des dix dernières années, des contribuables belges fortunés pour leur proposer l'ouverture de comptes non déclarés en Suisse. » La Tribune de Genève  du 19 juin 2014.

     

    « En février 2009, la banque elle-même avait dû verser 780 millions de dollars aux autorités américaines et leur livrer le nom de plusieurs milliers de ses clients soupçonnés d'avoir fraudé le fisc. UBS est par ailleurs poursuivie en France pour démarchage illicite de clients. Elle est également accusée de complicité d'évasion fiscale par le fisc allemand. (afp/Newsnet) »

     

    L’ étau des Etats autour des banques fraudeuses suisses se resserre continuellement, ce qui prouve bien que les Etats ont les moyens de lutter contre l’ évasion fiscale et le blanchiment d’ argent s’ ils s’ en donnent les moyens politiques.

     

    Gérard ESTIOT

     


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