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    Plan de mesures prévues par le Gouvernement d’ Alexis TSIPRAS pour appliquer son programme politique :

     

    ·                   Lutte fiscale : lutter contre le trafic d'essence et de cigarettes, ce qui permettrait à l'Etat grec d'engranger respectivement 1,5 milliard et 800 millions d'euros.

     

    ·                   Mesures fiscales : 2,5 milliards d'euros de l'imposition des fortunes grecques et des oligarques. 2,5 milliards supplémentaires pourraient être encaissés au travers du recouvrement des dettes fiscales des particuliers et des entreprises.

     

    Soit environ 7 milliards d’euros.

     

    D’ autre part, suite à la réunion de l’ euro groupe ( Ministres des Finances de la zone EURO) de vendredi 20 janvier, le Gouvernement grec a obtenu la prolongation de l’ aide financière de l’ UE pour 4 mois.

     

    Ce qui permettra à ce  gouvernement au programme politique alternatif de mettre en œuvre ses objectifs. Surtout que le ministre grec des Finance s’ est engagé sur un « accord actuel » ( =« current arrangement »). Au grand dam du ministre allemand des Finances Wolfgang SCHÄUBLE qui voulait le « programme actuel », c’est – à dire le programme de la Troïka.

     

     Mais les Grecs ont reculé et restent sous la surveillance de la Troïka qui peut bloquer l’ aide financière européenne à tout moment. Le bras de fer germano – grec continue.

     

    Gérard ESTIOT   

     


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    Premiers enseignements des changements politiques grecs

     

    1°) l’ anti démocratie européenne : les dirigeants actuels des Institutions européennes (Mario DRAGHI président de la BCE, Jeroen Dijsselbloem président de la Zone EURO) et les dirigeants politiques européens (Angela MERKEL et son ministre inamovible des Finances SCHAÜBLE, l’ ensemble des Ministres européens des Finances)  n’ acceptent pas le résultat démocratique des élections législatives grecques alors qu’ ils sont responsables directement de la situation économique catastrophique de la Grèce par les différents plans de « sauvetages » concoctés par la Troïka.

     

    2°) le maintien d’ une ligne dure politique austéritaire pour les Etats européens : illustré par le refus de tout compromis. Non seulement cette ligne dure est maintenue, mais les dirigeants politiques européens veulent faire un exemple avec la Grèce contre des alternatives politiques et économiques possibles dans l’ Union européenne. Il faut se rappeler les soutiens politiques européens (HOLLANDE compris) au Parti socialiste et au parti de droite grecs.

     

    3°) la mobilisation citoyenne est un moyen fondamental pour lutter contre cette oligarchie politique européenne. Un exemple non grec mais européen : 1 400 000 signatures pour l’ Initiative Citoyenne Européenne (= ICE) qui dénonce les négociations secrètes sur le traité transatlantique UE et USA.

     

    La politique européenne nous mène droit dans le mur, facilitant ainsi la montée de l’ extrême droite européenne et du sentiment europhobe.

     

    Gérard ESTIOT

     


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    Les banques grecques pouvaient se financer auprès de la BCE à un taux de 0,05% (comme les autres banques européennes) en y plaçant des titres de l’ Etat grec. La BCE leur a coupé ce système ; il ne leur reste qu’ un accès possible au programme de liquidités d’ urgence de la BCE au taux de 1,55%, et jusqu’ au 28 février.

     

    Ce coup vache de la BCE est un moyen pour mettre au pas la Grèce et plomber le financement du programme de SYRISA qui nécessite un financement de 12 milliards d’ euros.

     

    La BCE, comme la Commission européenne joue avec le feu. Vouloir sortir la Grèce de la zone euro détruirait le dogme de l’ irréversibilité de l’ euro. La Troïka croit dur comme fer à une « économie imaginaire » de la zone euro, toute entière dirigée par un libéralisme pur jus fondé sur les dérèglementations et la libre circulation des capitaux. La BCE est liée à ces dogmes ce qui prouve de manière continuelle qu’ elle n’ est pas si indépendante que cela (malgré le droit européen).

     

    Soutenir le gouvernement grec lors des manifestations de ce 15 février est un acte citoyen, responsable et critique vis – à – vis des institutions européennes. Beaucoup d’ initiatives se développent contre la finance casino comme le lancement d’ une Initiative Citoyenne Européenne (=ICE) contre les sociétés écran. L’ autre ICE en cours contre les négociations en cours des traités transatlantiques vient de dépasser les 1 400 000 signatures et concernent 10 Etats européens (alors que le droit européen prévoir 1 million de signatures pour 7 Etats européens, mais la Commission  a refusé cette ICE)  

     

    Gérard ESTIOT    

     


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    Voici quelques règles de base pour augmenter les déficits publics ; ces règles sont utilisées depuis quelques années, avec de bons résultats. Ce qui permet à l’ oligarchie libérale de  demander toujours encore plus de règles structurelles.

     

    Autre règle : autoriser la concurrence fiscale entre les Etats européens

     

    « Définition de dumping fiscal : De manière globale, le dumping désigne des pratiques commerciales décidées par les autorités publiques d'un pays et qui ont pour effet de porter atteinte à la libre concurrence. Plus précisément, le dumping fiscal fait référence à la politique fiscale incitative menée par un pays dans le but de faire venir sur son territoire des capitaux ou des personnes. Cette pratique vise à accroitre la compétitivité de l'Etat qui l'utilise, mais s'apparente fréquemment à des pratiques déloyales lorsque la différence de fiscalité est très importante vis-à-vis de ce qui se pratique dans les pays voisins. » site Droit-Finances.net. Ce dumping fiscal résulte des traités européens qui empêchent toute harmonisation dans ce domaine.

     

    Cette concurrence fiscale entre Etats européens bénéficie surtout aux Paradis fiscaux grâce à la législation internationale qui autorise les flux de capitaux anonymes par les sociétés spécialisées : fondations, fiducies et trustees. Tout ce système permet légalement aux grandes multinationales de ne pas payer d’ impôts et taxes et également pour de simples particuliers par le système des comptes anonymes (par numéros ou par pseudonymes). Un bon conseil : allez voir sur le site internet de Fidusuisse : ils vous expliquent tout cela par de petites vidéos très pertinentes.

     

    Le dumping fiscal fait échapper aux services fiscaux d’ importantes sommes par manque de recettes fiscales ( en France de l’ ordre  de 80 à 100 milliards d’ euros annuels). Ce qui ajoute d’ autant d’ emprunts par l’ Etat français sur les marchés financiers.

     

    Gérard ESTIOT 

     


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    Voici quelques règles de base pour augmenter les déficits publics ; ces règles sont utilisées depuis quelques années, avec de bons résultats. Ce qui permet à l’ oligarchie libérale de  demander toujours encore plus de règles structurelles.

     

    Une autre règle : Mettre sur pied des Grands Projets Inutiles Imposés

     

    1)                Le projet de l’ aéroport de Notre – Dame des Landes : « Mandaté par le Collectif d’élus doutant de la pertinence de l’aéroport, le cabinet CE Delft estime le coût réel de l’aéroport à plus de 700 millions. » selon un  article de Terra.eco du 24 avril 2013. A la place de l’ estimation en 2011 de 561 millions d’ euros. Et il n’ est pas sûr que ce projet puisse apporter les bénéfices espérés par la multinationale VINCI car NANTES n’ est que le dixième aéroport français.

     

    2)                Le projet de la ligne LYON – TURIN :  « Il révèle une estimation plus élevé que les 8,6 milliards d’euros avancés par les partisans du grand projet ainsi que par le maître d’ouvrage Lyon Turin Ferroviaire (LTF). Le coût serait en réalité situé entre 12 et 14,3 milliards d’euros. » selon un article de POLITIS du 05 novembre 2014. Et ce sera peut – être plus : « « La Commission européenne confirme le coût de 26 milliards d’euros du Lyon-Turin dans ses projections actuelles. Mais qu’est-ce qui nous garantit que ce montant cessera de monter en flèche comme c’est le cas depuis le début ? », interroge Karima Delli.» selon le même article de Thierry BRUN.

     

    Ces grands projets inutiles imposés sont construits à partir d’ intérêts particuliers ou locaux, manquent de débats démocratiques de fond sur tous leurs aspects impactés (humain, environnemental, financier, économique, intégration dans les structures proches, intégration dans la politique régionale, juridique et écologique) et mettent en œuvre les fonds publics pour servir des intérêts particuliers. Le site internet RUE89 recense une centaine de ces grands projets inutiles imposés.

     

    Gérard ESTIOT

     


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