• Leds retraités danss la rue pour la 7° fois en trois ans

     Voici les raisons de leurs manifestations : le niveau des  pensions et le pouvoir d’achat :

     

     -  le retour à une revalorisation annuelle des pensions au 1er janvier de l’année en prenant en compte l’évolution du salaire moyen.

     -  une pension au moins égale au SMIC revendiqué pour une retraite complète.

     -  le rattrapage du pouvoir d'achat perdu sur les pensions, la baisse de la CSG des retraité-e-s et l’abrogation des mesures fiscales régressives contre les retraités : la ½ part fiscale et l’exonération des majorations familiales.

     -  l’amélioration du pouvoir d’achat des retraites, le maintien des pensions de réversion et la suppression des conditions de ressources.

     -  le développement et le renforcement de services publics de qualité indispensables au mieux vivre individuel et collectif (santé, transports, culture, sécurité, etc….).

     Concernant le domaine de la santé, les retraités exigent :

     -  le développement des hôpitaux publics de proximité et des centres de santé à partir des besoins de la population,

     -  l’installation de médecins généralistes et spécialistes pour compenser les absences (manque, départ à la retraite),

     -  la suppression des dépassements d’honoraire,

     -  l’affectation réelle de la CASA à la compensation de perte d’autonomie et sa suppression à terme pour une prise en charge de la Sécurité Sociale,

     -  l’élargissement de l’assiette des cotisations pour financer la Sécurité Sociale ( par exemple les produits financiers).

     

    Les moyens financiers existent par exemple la

     


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    « Le « pantouflage » est vieux comme la fonction publique. Peu s'en émeuvent. Qui se souvient encore que Louis Schweitzer, l'actuel président de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations), ex-PDG de Renault, a été le directeur de cabinet de Laurent Fabius au Budget, à l'Industrie et à Matignon ? Que Michel Pébereau, à la tête de BNP Paribas, a été conseiller au cabinet de Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre des Finances, dans les années 1970, puis directeur de cabinet de René Monory ? Que Daniel Bouton, l'ancien patron de la Société Générale, a fait un passage au cabinet d'Alain Juppé, ministre de l'Economie ? Pour cette génération de hauts fonctionnaires qui a gravi tous les échelons dans l'administration, le passage au privé se faisait sur le tard. Ce n'est plus le cas. Aujourd'hui, les allers-retours entre le public et le privé s'accélèrent. Et multiplient les risques de conflit d'intérêt. » LesEchos.fr du 26 septembre 2016

     

    Et le pire du pire : « François Villeroy de Galhau, ex-directeur général délégué de BNP Paribas, va devenir président de la Banque de France. Cette nomination, voulue par François Hollande, doit être entérinée le 29 septembre par les Parlementaires. La décision a provoqué la colère de 150 économistes : « Il est totalement illusoire d’affirmer qu’on peut avoir servi l’industrie bancaire puis, quelques mois plus tard, en assurer le contrôle avec impartialité et en toute indépendance, écrivent-ils dans une tribune. Nos gouvernants sont-ils à ce point prisonniers des intérêts financiers qu’ils laissent à la finance le pouvoir de nommer les siens aux fonctions-clés des instances censées la réguler ? » BastaMag du 28 septembre 2015.

     

    Il faut en finir avec la proximité et la promiscuité de responsables dans le secteur privé de la Haute Finance et de la Haute économie avec les responsabilités publiques. En plus du code de déontologie des Fonctionnaires, il serait souhaitable de leur faire signer un engagement personnel, sous peine de poursuites judiciaires ultérieures, à refuser tout poste dans le Privé en lien avec leurs responsabilités publiques. Egalement valable pour les responsables politiques publics non fonctionnaires.

     

    Il faut examiner aussi la reconversion d’anciens hauts responsables syndicalistes dans des postes de responsabilité publique, actuellement et par le passé. Voir les nominations prochaines de « l’ancien secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon qui devrait être nommé dans les prochains jours à la tête du nouvel organisme qui va prendre la suite de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme. Le Secrétaire confédéral de FO, Stéphane Lardy devrait être nommé, sans doute au conseil des ministres du 13 avril, à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS). LeMonde Blogs du 26 septembre. Et anciennement nous avons connu le cas des dirigeants de la CFDT (Notat, Gaspard, Cheréque ) tous recasés par les gouvernement dans des cabinets et la dernière secrétaire confédérale qui a quitté son poste pour rentrer comme directrice adjointe du cabinet de El Khomri. Tout comme ce responsable CFDT de Lorraine que le PS a recasé comme député Européen. » Commentaire de l’article Cité ci-dessus. Les anciens responsables de l’UNEF, appartenant au PS, sont tous nommés également à des postes de responsabilité publique. La responsabilité syndicale à haut niveau devrait être déclarée incompatible avec la responsabilité ultérieure à des postes publics.

     

    Gérard ESTIOT

     


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    Le pantouflage et le conflit d’intérêt (suite des articles des 22 et 23 septembre)

     

    Le pantouflage va être restreint dans la loi SAPIN II : « Sébastien Denaja (PS), le rapporteur du projet de de loi Sapin II examiné à partir de lundi à l'Assemblée, a déposé un amendement pour que le départ des hauts fonctionnaires vers le privé ("pantouflage") soit soumis au contrôle de la Haute autorité pour la transparence, a-t-il indiqué à l'AFP. Cet amendement fait suite au trouble suscité par le départ du directeur général du Trésor, Bruno Bézard qui va quitter la fonction publique pour créer un fonds d'investissements entre l'Europe et la Chine au sein d'une structure qui s'appelle Cathay Private Equity. Un autre amendement veut rendre publics les avis individuels de la Commission de déontologie, un sujet délicat car il faut respecter la loi informatique et libertés de 1978. Un autre entend modifier le champ d'action de la Commission» Source LesEchos.Fr.

    Fort bien : c’est un début. Mais, à part de là restreindre en aval, il est nécessaire de le restreindre en amont : c’est – à – dire mettre des conditions drastiques pour interdire que des hauts responsables de la Finance et de l’Economie puissent exercer des responsabilités publiques : dans les Hautes Autorités,   dans les Ministères et la haute Administration, aux responsabilités territoriales et européennes, dans les postes de conseillers et de contrôleurs généraux…. Mais aussi renforcer l’aval pour que les anciens hauts fonctionnaires (dont les Inspecteurs des Finances), anciens ministres, anciens Commissaires européens, anciens Premiers Ministres (voir la responsabilité actuelle de l’ancien Chancelier Gehrard SCHRÖEDER)  soient interdits de prises de participation et de sièges d’administrateurs dans des sociétés privées qui relevaient de leur champ d’action et de responsabilités, soient interdits de postes de responsabilités et d’études qui couvrent leurs anciennes compétences. Et les organismes de contrôle étatiques, avant recrutement et après exercice de la fonction, doivent être non seulement sous la responsabilité des Parlementaires, mais aussi doivent faciliter l’accès des informations aux associations citoyennes  de consommateurs, d’Education populaire et aux lanceurs d’alerte. Tout comme aux syndicats de salariés. Et tenir compte de leurs avis. Ce qui permettra, en outre, de mettre les conflits d’intérêts ce qui éviterait les affaires CAHUZAC, BRESSON, WOERTH, SARKOZY, GAYMARD etc…. L’intervention citoyenne, au travers des associations et des syndicats de salariés, pourra limiter de manière heureuse l’interventionnisme de certains responsables ou parlementaires qui veulent à tout prix restreindre le pantouflage et le conflit d’intérêt comme le fait actuellement le Sénat sur la Loi SAPIN II.  Gérard ESTIOT

     


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    La négation de l’existence des citoyennes et citoyens : les citoyennes et citoyens n’ont jamais été consultés directement sur le contenu de cet Accord de Libre – échange. Ils ne pourront pas donner leurs avis par référendum, ou par leurs parlementaires (il n’est pas envisagé que les Parlements nationaux puissent ratifier cet Accord).      

     

    L’arrivée des sociétés américaines en Europe :    si le CETA est approuvé et ratifié, il autorise les investisseurs canadiens, et leurs homologues américains disposant de filiales au Canada, à poursuivre les États membres de l’UE et l’UE elle-même pour toute législation affectant négativement leurs bénéfices. Le CETA ne comprend en revanche aucune obligation pour ces investisseurs (voir articles précédents).  Gérard ESTIOT 

     


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    Dangers du CETA

     

    Réchauffement climatique : Il est impossible de respecter l’objectif de l’Accord de Paris qui veut limiter le réchauffement planétaire. Car le CETA permettra de continuer à extraire et importer massivement du pétrole issu des sables bitumineux du Canada. Or, ce carburant est 49 % plus émetteur de CO2 que le pétrole conventionnel. Et le CETA ne fait aucune différence entre énergies sales et renouvelables

     

     L’agriculture encore plus émettrice de gaz à effet de serre : le CETA encourage une agriculture industrielle, très émettrice de gaz à effet de serre car gourmande en engrais azotés et en pesticides. Pour cela, il propose, comme dans tous les autres domaines économiques, une convergence des normes entre l’Europe et le Canada, notamment dans le secteur agro-alimentaire. Ce qui risque de se traduire par une course à l’industrialisation agricole, allant à l’opposé du modèle agro écologique qu’il faudrait promouvoir pour stabiliser le réchauffement climatique.     Gérard ESTIOT

     


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