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  •  Petit rappel nécessaire sur les différentes sortes de banques :  

     

    + Banques de dépôt : = commercial banks ; elles gèrent les salaires et l’ épargne de leurs déposants particuliers (banques de détails = retails banks) ; elles gèrent les comptes des PME

     

    + Banques d’affaires : elles ont pour rôle de servir d’intermédiaire dans les opérations financières (introduction en Bourse, augmentation de capital, placements d’emprunts, fusion – acquisition). Elles émettent les produits dérivés qui leur rapportent 15% par an et elles  poussent les actionnaires des entreprises à exiger le même rendement de leurs actions.

     

    + Prime brokers =  banques d’affaires organisant les transactions financières des fonds spéculatifs en leur offrant des services spécifiques sur les titres et emprunts. Exemple : Credit Suisse et JP MORGAN

     

    + Banques d’ investissements : = investment banks : elles prennent des participations dans les sociétés ; elles conseillent en opérations financières de haut niveau : fusion – acquisition, introduction en bourse, levée de fonds…

     

    + Proprietary trading = banques ayant uniquement des fonds propres

     Mais les grandes banques possèdent toutes ces activités : ex : BNP-Paribas est une banque de détails, d’investissement, d’investissements directs à travers des fonds financiers, d’ intervention et de surveillance des créances des dettes souveraines. Comme les autres banques, elle fait aussi dans l’assurance. Elle a aussi des filiales : BNP Paribas El Djazaïr en Algérie, BICIAB au Burkina Faso, Bank of Nanjing en Chine, BNP Paribas Egypte, Bank of the West et First Hawaiian Bank aux Etats-Unis, BICI Gabon, BICI Guinée, BICI Mali, BMCI au Maroc, BICI Sénégal, UBCI en Tunisie, Fortis Bank Turkey et TEB en Turquie, Ukrsibbank en Ukraine, Orient Commercial Bank au Vietnam. Et 189 filiales dans les Paradis fiscaux selon un article de SUD-OUEST du 19 Avril  2012 de Dominique RICHARD                       Gérard ESTIOT


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  •        Les déboires de la Deutsche Bank

     

    L’affaire des malversations financières de la Deutsche Bank, première banque allemande et 6° banque mondiale d’investissement (dans l’immobilier espagnol, dans la crise grecque, dans les subprimes américains et qui a émis des créances douteuses pour 200 milliards d’euros). 8 000 poursuites judiciaires en cours contre elle. Chute de ses propres actions et de ses bénéfices (= -85% au second trimestre 2016). Elle a prévu 9 000 suppressions d’emplois au niveau mondial. Mais 10 fonds spéculatifs l’ont quitté (cause de la chute de LEHMANN BROTHERS aux USA). Or, depuis la grande crise financière européenne de 2008-2009, les Etats européens ne doivent plus renflouer les banques déficientes par l’argent public (pour rappel : elles avaient versé 4 500 milliards d’euros pour éviter la chute du système bancaire européen par le bail-out). Officiellement ni Angela MERKEL ni Matteo RENZI ne veulent pas secourir ces banques. Maintenant, en cas de faillite financière d’une banque, par le système du bail – in, les pertes financières d’une banque doivent être remboursées par, dans l’ordre, ses propres actionnaires, puis par ses créanciers, enfin par les déposants (particuliers et sociétés) dont les dépôts dépassent 100 000 euros (décision européenne suite à la crise chypriote). Ce qui est déjà arrivé pour les petites banques allemandes : « La semaine dernière, une petite banque mutualiste de l'est de l'Allemagne, la Volksbank Stendal a annoncé qu'elle taxerait à 0,4 % les dépôts supérieurs à 100.000 euros. La baisse du taux de dépôt serait perçue comme une « déclaration de guerre » aux épargnants allemands. » LaTribune.fr du 18 octobre 2016.  Cette situation provoque une méfiance (comme en 2008-2009) du marché inter – bancaire européen (= les banques européennes se prêtent de l’argent les unes aux autres). En cas de gel de ce marché, seule la Banque Centrale Européenne peut venir aux secours des banques, ce qu’elle fait déjà actuellement par le rachat d’actifs des banques  à hauteur de 80 milliards par mois. Parmi ces actifs il y a les obligations d’Etat (=dette souveraine des Etats européens contractées avec les banques privées puisque le recours, pour les Etats, à leurs banques centrales est impossible). Résultat : la BCE a acheté 27% de dette allemande, 20% de dette française, 18% de dette italienne.

    Gérard ESTIOT

     


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  •  Plusieurs crises bancaires actuelles mettent en péril le système bancaire européen en raison des activités incontrôlées des banques européennes : suite juridique de la crise financière islandaise, Deutsche Bank et une banque italienne qui ont effectué des malversations financières…

     

    Suite crise financière de l’Islande :

     

    L’Islande a agi différemment du reste de l’Europe et des États-Unis en permettant que les banquiers soient poursuivis comme des criminels plutôt que de les traiter comme une espèce protégée.

     L’Islande a reconnu neuf grands banquiers coupables et les a condamnés à des décennies de prison pour des crimes liés à la crise économique de 2008.

     Jeudi 6 octobre, la Cour suprême d’Islande a rendu un verdict de culpabilité pour les neuf accusés dans l’affaire de manipulation du marché Kaupthing, après un procès de longue haleine qui débuta en avril de l’année dernière.

     Kaupthing est une grande banque internationale basée à Reykjavik en Islande. Elle s’est développée au niveau international pendant des années, mais s’est effondrée en 2008 sous le poids de dettes énormes, paralysant l’économie de la petite nation.

     En exigeant que les banquiers soient soumis aux mêmes lois que le reste de la société, l’Islande a opté pour une stratégie très différente de celle de l’Europe et des États-Unis, où les banques reçurent des amendes symboliques, mais où les directeurs et patrons échappèrent à toute peine.

     Alors que les gouvernements américain et britannique renflouèrent et cautionnèrent leurs grandes banques avec l’argent des contribuables –- confortant les banquiers dans leur comportement scélérat -– l’Islande adopta une approche différente, déclarant qu’elle laisserait les banques faire faillite, éliminerait et punirait les criminels qui dirigeaient ces banques, et protégerait l’épargne des citoyens.

     L’ancien directeur de la banque Kaupthing, Hreiðar Már Sigurðsson, qui fut déclaré coupable et emprisonné l’an dernier, a vu sa peine prolongée de six mois jeudi.

     Selon l’Iceland Monitor, les neuf banquiers sont reconnus coupables de crimes liés au financement abusif d’achats d’actions –- la banque prêtait de l’argent pour l’achat d’actions tout en utilisant ses propres actions comme garantie pour les prêts.

     Ils sont également reconnus coupables d’avoir suscité une demande déloyale pour les actions Kaupthing par tromperie et faux-semblants.

     L’approche islandaise

     Ces verdicts de culpabilité ne sont que les dernières mesures de répression sans précédent prises par l’Islande depuis le crash économique. Les autorités ont poursuivi les patrons des banques, les directeurs généraux, les fonctionnaires et les pilleurs d’entreprise pour des crimes allant du délit d’initiés à la fraude, au blanchiment d’argent, à l’induction en erreur des marchés, à la violation des droits des fonctionnaires par mensonge.

     Pendant ce temps, l’économie, qui s’effondra de manière spectaculaire, rebondit après avoir laissé ses banques faire faillite, imposant des contrôles de capitaux et protégeant ses propres citoyens plutôt que l’élite patronale des banques responsables de ce gâchis.

     Cette détermination à rendre compte au peuple des actions qui causèrent le marasme  l’Europe et aux États-Unis. Là, des amendes furent bien imposées aux vingt plus grandes banques pour les transgressions telles que la manipulation des marchés, le blanchiment d’argent et la mise en vente de prêts hypothécaires, mais retombèrent finalement sur les actionnaires et, en entravant la capacité des banques à prêter, pénalisèrent également le reste de la société.

     Pendant ce temps, les banquiers coupables, grâce aux renflouements gouvernementaux, continuèrent de faire des profits phénoménaux et d’empocher des bonus obscènes, comme si de rien n’était.

     L’an dernier, le Fonds monétaire international reconnut que l’Islande avait renoué avec la reprise économique « sans compromettre son modèle de bien-être » ou avoir puni ses citoyens pour des crimes commis par ses banquiers.

     L’Islande va incarcérer ses banquiers et les États-Unis et l’Europe ont tort de se contenter de tirer quelques oreilles et de donner implicitement un feu vert aux outrages futurs. Suite demain....

     


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  • La journée du 15 octobre, c'était aussi à Aix en Provence avec des animations, des saynètes, des photos et des vidéos. Ainsi qu'une belle manifestation. Gérard ESTIOT

    Le 15 octobre à Aix en provence


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