•  Ces 31 décembre 2016 et 1° Janvier 2017 ouvrent la période des vœux . Un seul vœu de ma part : que les citoyennes et les citoyens se rendent compte de la dangerosité des lois supra – nationales (américaines et européennes) qui les empêchent de prendre en main leur avenir et qui les maintiennent dans la soumission à l’oligarchie financière mondiale. Notre programme, l’Avenir en commun est le bien nommé car il permet aux citoyennes-yens de prendre conscience et de s’impliquer à la fois dans leur avenir particulier et dans l’avenir de la planète.       Gérard ESTIOT

     


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    Bilan désastreux des banques italiennes

     

    La plus vieille banque du monde, Monte dei Paschi di Siena, doit être renflouée dans son capital par l’Etat italien à hauteur de 5 milliards d’euros grâce au fonds de secours (= 20 milliards) que vient de mettre en place le gouvernement italien pour les banques italiennes défaillantes.

     

    Mais la Banque Centrale Européenne, suite aux tests de résistance des banques européennes, a décidé que le sauvetage de la Monte dei Paschi se monterait à 8,8 milliards d’euros de plus à mettre dans son capital. Donc l’Etat italien serait obligé d’abonder le capital pour 6 milliards d’euros et devenir propriétaire à 67% du capital de cette banque. Et la banque devrait transformer pour 2,8 milliards d’euros d’obligations en actions. Source : LeTemps.ch du 27 décembre 2016.

     

    Petit problème : les banques italiennes ont 360 milliards de dettes. Car elles ont émis des créances douteuses qui ne seront jamais remboursées.

     

    Qui va payer pour les tricheries des banques italiennes ? La dette souveraine de l’Etat italien est trop grande pour soutenir cette nouvelle dette qui, elle, est privée. Pour rappel : les Etats européens ont versé 2 000 milliards d’euros aux banques européennes entre 2008 et 2014. Bon : il y a la méthode russe : la Banque centrale russe retire la licence bancaire aux banques russes fraudeuses, donc en fait elle les ferme (97 banques fermées pour 2016 et 300 banques russes fermées en trois ans sur un total de 600 banques russes). Les particuliers russes sont remboursés, mais pas les entreprises russes. Plus une loi pour condamner les dirigeants de ces banques et les empêcher de fuir à l’étranger. Source : LeTemps.ch du 29 décembre 2016.

     

    Faut-il continuer à soutenir des banques en défaut permanent et dangereuses pour l’équilibre financier des Etats ?

     

    Gérard ESTIOT

     


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    Les amendes des banques suisses

     

    La Banque Cantonale de Zurich (=BCZ) vient d’être condamnée à verser 5,7 millions d’euros d’amende aux autorités judiciaires de Cologne pour avoir abrité des évadés fiscaux allemands. Mais il reste le dossier fiscal de cette banque aux USA, l’affaire n’est pas finie. Une autre banque privée zurichoise, la COUTTS (qui était la propriété de la Royal Bank of Scotland, voir article d’hier) avait dû verser aussi 21,82 millions d’euros à cause des évadés fiscaux allemands. La Tribune de Genève du 27 décembre et du 28 décembre 2016.

     

    C’était une douce habitude pour les banques helvétiques d’accueillir les évadés fiscaux allemands. D’où de nombreuses amendes à payer par le passé : en 2011, le Credit Suisse (=2° banque suisse) a versé 150 millions d’euros d’amendes au Land de Rhénanie – du – Nord – Westphalie et la banque Julius BAER a versé également 50 millions d’euros . En 2014, UBS (= 1° banque suisse) avait dû verser 300 millions d’euros d’amendes et la Banque Cantonale de Bâle avait payé 39 millions d’euros d’amendes.

     

    Soit, en cinq ans, un total de 566,52 millions d’euros d’amendes versés au fisc allemand de divers Länder.  Avec la norme de transparence bancaire émise par l’OCDE, les banques suisses ont fait le ménage dans leurs comptes bancaires et n’acceptent plus que les  clients étrangers en règle avec leur propre fisc.    

     

    Comme quoi, une norme émise par l’OCDE, donc en principe non contraignante, mais acceptée par certains paradis fiscaux, arrive à réglementer l’acceptation ou non des clients étrangers dans les banques helvétiques. Mais il a fallu une règle internationale extérieure à la Confédération Helvétique pour changer les choses. Et les USA (et leurs paradis fiscaux) n’ont pas encore accepté d’appliquer cette norme.

     

    Gérard ESTIOT    


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    Le sauvetage des banques truandeuses par les Etats

     

    La plus vieille banque du monde, italienne depuis 1472, Monte Dei Paschi, va être nationalisée pour la sauver de la banqueroute du fait de ses créances douteuses ; l’Etat italien va mettre en place un fonds financier de 20 milliards d’euros pour sauver les banques italiennes défaillantes. Source : LaTribune.fr du 26 décembre 2016

     

     Et ce n’est pas le seul cas de nationalisations. La Grande – Bretagne a nationalisé partiellement deux de ses grandes banques : Royal Bank of Scotland et Barclays, prises dans les scandales du LIBOR, de l’EURIBOR, des subprimes etc…. La France a nationalisé la DEXIA (=la banque des collectivités territoriales), source de nombreux engagements financiers avec des taux d’intérêts progressifs pour les collectivités territoriales qui les ont souscrits.

     

    Deux conclusions à tirer de ces faits :

     

    ·        C’est l’échec de la supervision bancaire mise en place par l’Union européenne et qui se révèle inefficace

     

    ·        C’est encore l’argent public mis à contribution pour sauver les banques privées qui ont truandé. Selon la formule hélas très souvent utilisée : la socialisation publique des pertes privées.

     

    La Deutsche Bank, qui a réussi à réduire de moitié (=7,2 milliards d’euros au lieu de 14 milliards d’euros) son amende prononcée par le fisc américain, n’est pas au bout de ses difficultés : 6 000 plaintes déposées contre elle. Ces banques, too big to fail = trop grosses pour tomber, sont dangereuses pour la survie des Etats. Tant qu’elles ne seront pas contrôlées strictement et leurs activités encadrées sérieusement, elles continueront à faire courir un risque de système pour les Etats.

     

    Gérard ESTIOT

     


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    Et les banques continuent à payer des amendes

     

    Dernières condamnations d’une longue série des amendes payées par les banques internationales : 14 milliards de $ à payer au fisc américain par Deutsche Bank, première banque allemande (exactement pour elle : 7,2 milliards d’euros) et par Crédit Suisse, seconde banque suisse (exactement pour elle : 5,28 milliards d’euros). Source : le Figaro Economie du 23 décembre.

     

    Pour quelle raison ? Toujours l’implication de ces banques dans la crise des subprimes aux USA en 2007 où elles ont vendu des produits financiers dans lesquels étaient inclus des créances hypothécaires titrisées.  Et je rappelle que toutes les banques peuvent continuer à pratiquer la titrisation = transformer en produits financiers  vendus sur les marchés les créances hypothécaires et commerciales.

     

    Pour un second rappel, et pour la même raison, 4 des plus grandes banques américaines ont versé plus de 40 milliards d’amendes au fisc américain : JP Morgan Chase, Citigroup, Morgan Stanley, Bank of America.

     

    Pour un troisième rappel, les procès continuent contre ces banques indélicates, également pour les banques françaises, qui ont participé au scandale du LIBOR ( = manipulations par les traders de ces banques des taux de prêts financiers entre banques privées à Londres), au scandale de l’Euribor (= idem que ci-dessus mais pour les bourses européennes), au scandale de la manipulation par les traders des variations des taux de change entre les monnaies mondiales (surtout sur le dollar et l’euro) dans le cadre du FOREX.

     

    Ce qui est rassurant c’est que, même presque 10 ans après, les banques internationales sont condamnées pour des pratiques frauduleuses de leurs traders. Mais ce qui n’est pas rassurant, c’est que l’activité des banques (et de leurs traders) ne soit par plus encadrée et surveillée juridiquement après la grande crise financière de 2007-2008. D’où des mesures politiques alternatives sévères à prendre à l’encontre des banques et de leurs pratiques frauduleuses (voir mes articles précédents à ce sujet).

     

    Gérard ESTIOT


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