• Magouilles à Vivarte : tract de Romans l'Insoumise sur Romans

    Histoire du groupe Vivarte : En 2001, le groupe André change de nom et devient Vivarte. En 2004, le groupe Vivarte est racheté à hauteur de 55 % par le fonds d'investissement PAI Partners, soit 3,5 milliards d’euros. Puis c’est la valse des fonds d’investissements privés qui achètent une partie de la dette du groupe Vivarte, et qui entrent au capital de Vivarte pour revendre leurs parts en exigeant le remboursement sur les bénéfices des magasins. Les quatre derniers fonds d’investissement américains devenus actionnaires en 2007 sont : Oaktree, Babson, GoldenTree et Alcentra qui ont racheté 1,3 milliard d’euros de dette de Vivarte et sont entrés dans le capital de Vivarte en transformant cette dette en capital (+ 1 milliard d’euros). Ils ont utilisé le mécanisme de LBO qui permet aux acheteurs de sociétés de se rembourser sur les bénéfices des sociétés ainsi acquises en les endettant au maximum.

    Mais ce sont les salarié-e-s de Vivarte qui paient les pots cassés :

    • La Halle aux Chaussures : fermeture de 141 points de vente sur 650 , fusion de 54 magasins avec la Halle aux Vêtements, soit 800 licenciements
    • André = 135 magasins qui vont être fermés, 786 salariés licenciés si pas de rachat
    • KOKAÏ, Chevignon, Naf – Naf, Pataugas, La Halle aux Vêtements ont subi des plans sociaux depuis 2015 soit 1850 licenciements. Naf-Naf, Chevignon, Pataugas, KOOKAÏ vont être vendus.
    • Licenciement dans les sièges sociaux : 270 pour le Groupe La Halle, 132 sur 230 pour Vivarte Services.  

    Nous disons que ce n’est pas aux salarié-e-s de payer les erreurs financières des actionnaires de Vivarte qui ne pensaient qu’à se faire rembourser leur prix d’achat de la dette de Vivarte. Ils ont touché les intérêts de cette dette (1 milliard d’’euros selon la CGT) et veulent la fermeture des magasins du groupe et leur vente pour être remboursés de l’argent qu’ils ont partiellement avancé pour acheter Vivarte. En effet, par le mécanisme du LBO = « leverage buy-out » ou acquisition avec effet de levier, ils ont créé une société financière (=holding) dotée d'un faible capital et qui s'endette fortement pour financer l’achat de la dette de Vivarte. Pour rembourser sa dette, le groupement d'actionnaires compte sur les dividendes que l'entreprise rachetée va leur reverser.

    Dans le programme L’Avenir en commun, la France Insoumise de Jean-Luc MELENCHON rejette ce mécanisme de LBO : « Limiter les LBO aux seules procédures de reprise des entreprises par les salariés » page 50

    Romans l'Insoumise en est le relais local. Contact : romans.insoumise@gmail.com .


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  • Qui possède le groupe Vivarte ? En 2001, le groupe André change de nom et devient Vivarte. En 2004, le groupe Vivarte est racheté à hauteur de 55 % par le fonds d'investissement français PAI Partners qui va progressivement augmenter la dette de Vivarte à 2,8 milliards d’euros. Puis le groupe Vivarte est revendu pour 3,5 milliards d’euros, en 2007 au fonds britannique Charterhouse Capital Partners par une opération de LBO. « Vivarte s'était lourdement endetté, à la suite de son rachat par LBO en 2007 -- soit avant le début de la crise financière -- par les fonds d'investissement Charterhouse, Chequers et Sagard. Sa dette était l'une des plus importantes au niveau européen. » source : L’Express-L’Expansion. 2,8 milliards d’euros.

    Qui sont les prédateurs dans Vivarte ? les fonds financiers vautours Oaktree, Babson, GLG et Alcentra ont racheté 1,3 milliard d’euros de dette de Vivarte et sont entrés dans le capital de Vivarte en transformant leur créance (l’achat de la dette de Vivarte) en capital de Vivarte. Ils se font rembourses 1 milliard d’euros d’intérêt. Pourquoi eux ? « Ficelée sous la houlette du tribunal de commerce de Paris, l'opération de restructuration financière de Vivarte débouchera sur un changement d'actionnariat et du mode de gouvernance: auparavant détenu par les fonds d'investissement Charterhouse, Chequers et Sagard, Vivarte aura désormais comme actionnaires de référence les fonds Oaktree, Alcentra, GoldenTree et Babson. »LeFigaro.fr du 15 octobre 2014.

    Oaktree = « Le fonds Oaktree, créé en 1995 à Los Angeles (Etats-Unis), est l’un des principaux actionnaires de Vivarte. Ce monstre gère à lui seul 84 milliards d’euros d’actifs à travers le monde, pour le compte de divers clients : fonds de pension, compagnies d’assurance, fondations, fonds souverains, etc » source Les Moutons enragés

    Babson Capital Managment LLC = « Babson Capital Management LLC est l’une des plus grandes sociétés de gestion d’actifs au monde avec un encours sous gestion de plus de 223 milliards de dollars au 30 septembre 2015. » source Bourse en Direct

    GoldenTree = fonds d’investissement américain qui se désengage progressivement à partir de février 2016.

    Alcentra, filiale de BNY Mellon = « BNY Mellon souhaite développer l’activité concernant la dette privée, avec la filiale Alcentra » source Option Finance. BNY Mellon est une société américaine d’investissement.       Gérard ESTIOT


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  • L' actualité récente fait état de la fermeture de nombreux magasins : La Halle aux Chaussures, Naf-Naf, Chevignon, KOOKAÏ etc Pourquoi????????? 

    Responsable de ces fermetures : groupe Vivarte. Situation actuelle du groupe : chiffre d’affaires = 2,2 milliards d’euros ; dette = 1,5 milliard d’euros ; nombre de salariés : 16 617.

     

    Etendue des fermetures et licenciements: envisagée depuis mars 2015

     ·     La Halle aux Chaussures :  fermeture de 141 points de vente sur 650 , fusion de 54 magasins avec la Halle aux Vêtements, 800 licenciements

     ·     André = 135 magasins qui vont être fermés, 786 salariés

     ·     KOKAÏ, Chevignon, Naf – Naf, Pataugas, La Halle aux Vêtements : plans sociaux depuis 2015 soit 1850 licenciements. Naf-Naf, Chevignon, Pataugas, KOOKAÏ vont être vendus.

     ·     Licenciement dans les sièges sociaux : 270 pour le Groupe La Halle, 132 sur 230 pour Vivarte Services.   

     

    Pratique du LBO contre Vivarte : « Une méthode venue des Etats-Unis : le LBO, (« leverage buy-out » ou acquisition avec effet de levier) est une procédure de rachat d'entreprise par endettement. Développé aux États-Unis dans les années 1980, cet outil largement utilisé dans le monde économique est largement méconnu du grand public. » source : site internet Fashion Network. Pour racheter une entreprise dont ils estiment qu'elle peut générer des revenus futurs importants, des investisseurs constituent une société holding, dotée d'un faible capital et qui s'endette fortement pour financer la transaction. Pour rembourser sa dette, le groupement d'actionnaires compte sur les dividendes que l'entreprise rachetée va leur reverser. Le versement de ces dividendes permet aux actionnaires de récupérer une partie du capital qu'ils ont apporté, explique à l'AFP Elie Cohen, économiste au CNRS. « La dette est alors portée par l'entreprise et ce sont les revenus de son activité qui vont dans un premier temps payer la charge de la dette (c'est-à-dire les intérêts bancaires, ndlr) puis la dette », poursuit l'économiste. Mais dans le cas présent, la situation financière de Vivarte a continué de se détériorer et les bénéfices espérés par les nouveaux actionnaires qui étaient des fonds d’investissements américains, n’ont pas eu lieu. Les magasins paient les intérêts de la dette du groupe Vivarte (1 milliard d’euros selon la CGT), puis la dette elle- même = 1,5 milliard d’euros, car ces groupes prédateurs américains ont utilisé le LBO en 2007 (avant la crise financière de 2008) et ces créanciers sont devenus actionnaires du groupe.

    Gérard ESTIOT

     


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    « TRUMP vient de signer pour la construction de deux oléoducs : le premier, baptisé "Keystone XL", doit permettre d'accélérer le transport du pétrole de la province canadienne de l'Alberta vers le Golfe du Mexique. Ce projet avait été suspendu par Barack OBAMA car les opposants critiquaient la provenance du pétrole, extrait à partir des sables bitumeux, ce qui produit énormément de gaz à effet de serre. Le deuxième projet relancé par l'administration Trump est celui du "Dakota Access Pipeline" qui devrait s’étendre sur près de 1.900 kilomètres et partir du Dakota du Nord, un des principaux pôles de production de gaz et de pétrole de schiste aux Etats-Unis. » Etats-Unis : le début de mandat très offensif de Trump, article de Nicolas RAFFIN, LaTribune.fr du 25 janvier 2017. Or Donald TRUMP a des intérêts dans la compagnie pétrolière qui a des intérêts dans la compagnie pétrolière Energy Transfert Equity qui a construit la presque totalité de l’oléoduc malgré l’opposition de la tribu sioux Standing Rock contre cette réalisation (= 3,8 milliards de $), financée partiellement par la Société générale. Comme par hasard, Donald TRUMP a nommé Rick Perry, qui faisait autrefois partie du conseil d'administration de Energy Transfer Partners, comme secrétaire du ministère de l'Énergie.

     

    « Donald TRUMP a décidé mettre fin à la participation des Etats-Unis au traité de libre-échange transpacifique (TPP), âprement négocié pendant des années par l'administration Obama. Signé en 2015, il n'avait cependant jamais été ratifié et donc n'était jamais entré en vigueur. » article cité ci-dessus. Alors que cet Accord soit – disant de libre – échange favorisait dans sa partie Services financiers les banques américaines et les multinationales américaines de l’assurance. Donald TRUMP vise également l'Aléna (Accord de libre - échange nord-américain) signé avec le Mexique et le Canada en 1994. Il menace de s'en retirer si les renégociations n'aboutissent pas à un "accord équitable". Or toutes les multinationales américaines ont gagné leurs procès contre le Mexique et le Canada.

     

    Noami KLEIN a qualifié le gouvernement de Donal TRUMP de « coup d'État d'entreprise.  Il pense que l'un des points les plus remarquables de ses nominés, c'est combien de PDG vont dans ces postes. Exxon dirige le Département d'Etat.» Newdemocracy.org du 20 janvier 2017

     

    Gérard ESTIOT

     


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    « America first » signé Donald TRUMP

     

    Il s’est mis en marche tout seul, avec son gouvernement cependant, en attendant de passer devant le Congrès américain car tout changement ou abrogation d'une loi, quelle qu'elle soit, devra passer par le Congrès.

     

    Donald TRUMP, 45° président des Etats – Unis d’Amérique, a signé un décret permettant aux services gouvernementaux de "lever, reporter, décaler l'application ou octroyer des exemptions"  pour les dispositions de l'Affordable Care Act ( ou Obamacare) imposant des contraintes fiscales aux Etats, sociétés ou personnes. Quel était le contenu réel de cette loi ? « couverture santé à 32 millions d'Américains qui en sont dépourvus. Il reste néanmoins bien en deçà des promesses électorales de Barack Obama car elle n'inclut pas, notamment, de régime public universel ni même d'assurance publique, et laissera 5 % des résidents américains (23 millions de personnes) sans aucune couverture maladie » site WIKIPEDIA C’est bien là la limite des lois fédérales américaines : elles peuvent être modifiée, retardées, allégées par les Etats américains. Donald TRUMP n’a pas de loi pour remplacer l’Obamacare. Cette loi devait être financée par des impôts supplémentaires sur les entreprises et une baisse des coûts de soins pour payer les 695 milliards d’euros que coûtera son application. Qu’en restera – t – il si les Etats américains changent ces dispositions ?

     

    Donald TRUMP vient de signer un autre décret pour construire un mur "impénétrable" à la frontière avec le Mexique, ce que vient de refuser de payer le Président du Mexique. Oubliant que l’ Accord de Libre – Echange Nord – Américain a mis des millions d’agriculteurs sur la paille et que ceux – ci sont allés chercher aux USA le travail qu’ils avaient perdu au Mexique.

     

    Donald TRUMP se dégage progressivement des traités internationaux : l’Accord de Paris, issu de la COP21, ne sera pas appliqué et il a nommé un climato-sceptique à la tête de l'Agence de protection de l'environnement (EPA). Il a imposé un black-out médiatique à cette dernière. Selon Associated Press, il lui a interdit d'envoyer des communiqués de presse ou de poster sur les réseaux sociaux.

    G


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