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    La Dette mondiale

     

    Selon le Fonds Monétaire International, elle représente 82,4% du PIB mondial et augmente sans cesse malgré les résultats des pays émergents ; car la Dette Publique des pays développés représente 105,4% du PIB de ces pays.

     

    Ce qui représente l’équivalent de la Dette au sortir de la Première Guerre Mondiale. Ce qui signifie que la dérégulation financière en œuvre depuis THATCHER er REAGAN, ajouté à la crise financière de 2008 provoquent autant de dégâts que ceux de la Première Guerre Mondiale.

     

    Ce qui légitime toutes les propositions alternatives sur :

     

    ·        Une large taxe réelle sur les transactions financières 

     

    ·        Instaurer une harmonisation fiscale la plus haute possible 

     

    ·        Redonner aux banques centrales européennes le pouvoir monétaire 

     

    ·        Stopper la politique d’austérité en œuvre depuis au moins 15 années dans l’Union européenne 

     

    ·        Mettre en place un contrôle strict des banques, des fonds financiers privés, des marchés spéculatifs, des marchés financiers tels que le shaddow banking, les plates  – formes électroniques d’information (= les dark pools) 

     

    ·        Interdire les sociétés financières opaques : fondations, trusts, fiducies. 

     

    ·        Réduire drastiquement le niveau des taux d’intérêt de l’usure, interdire la titrisation des prêts hypothécaires et des créances commerciales 

     

    ·        Donner à la Banque des Règlements Internationaux des pouvoirs d’enquêtes, d’investigation, de poursuites judiciaires à l’encontre de toutes les officines pratiquant la spéculation financière, le marché financier de gré à gré 

     

    ·        Retirer à tous les paradis fiscaux leurs moyens de développer leurs activités frauduleuses, déjà par l’obligation de transparence des sociétés financières opaques (= sociétés – écrans)   

     

    Gérard ESTIOT

     


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    Les milliardaires français se portent bien : selon FORBES France « Bernard Arnault a consolidé sa position d’homme le plus riche de France avec une fortune estimée à 72,2 milliards de dollars (58,6 milliards d’euros). Au second rang, Françoise Bettencourt Meyers fait son entrée dans le classement, avec une fortune estimée à 42,2 milliards de dollars (34,2 milliards d’euros), après avoir hérité de la fortune de sa mère Liliane Bettencourt, la propriétaire de L’Oréal décédée en septembre. François Pinault, fondateur et propriétaire du groupe de luxe Kering, a pris la troisième place du podium avec 27 milliards de dollars (21,9 milliards d’euros), devançant Serge Dassault (18,3 milliards d’euros) qui occupait auparavant la troisième place du classement. Le PDG de Lactalis Emmanuel Besnier occupe la cinquième place. Selon Forbes France, ces cinq premières fortunes françaises représentent à elles seules 169,1 milliards de dollars (137,2 milliards d’euros). « De plus, cette année, 29 milliardaires français ont vu leur fortune augmenter par rapport à 2017 », précise le magazine qui constate que seules quatre femmes figurent parmi les 40 Français les plus riches. » Le Quotidien luxembourgeois et indépendant du 07 mars 2018

     

    Sans commentaires    Gérard ESTIOT

     


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    Des citoyen·ne·s solidaires en prison et une milice d’extrême droite qui agit en toute liberté

     
     

    Communiqué 26 avril 2018

     
     

    Le gouvernement franchit un pas supplémentaire dans sa politique migratoire indigne. Après avoir regardé passivement une bande bien organisée d’extrême droite bloquer illégalement une frontière internationale dimanche dernier au Col de l’Echelle, la police du ministre de l’intérieur Collomb a prétendu empêcher le passage au même endroit de migrant·e·s accompagné·e·s de citoyen·ne·s solidaires en provenance d’Italie. Leur but était de protéger les migrant·e·s d’exactions de cette bande d’extrême droite.

     
     

    Les migrant·e·s ont pu néanmoins passer et être accueilli·e·s par les centres d’accueils solidaires installés à Briançon.

    En soirée, alors que la manifestation était dissoute, les forces de l’ordre ont mené plusieurs interpellations en ville et trois personnes, un suisse, une italienne et un jeune homme ayant la double nationalité suisse et belge ont été déférées devant le procureur de Gap et ont fait l’objet d’une comparution immédiate, assistées par deux avocats commis d’office.

    La circonstance aggravante de « bande organisée » étant retenue par le procureur, la peine encourue est très lourde (7 à 10 ans), ce qui a justifié la demande au tribunal de les placer sous mandat de dépôt en attendant le procès du 31 mai.

    Après délibération, les juges ont prononcé la mise en détention. L’assistance en est restée abasourdie, tout comme les avocats pour qui cela représente un précédent juridique.

    Aucune personne ayant participé à une marche solidaire n’avait encore jamais été mise en détention provisoire jusqu’à ce jour.

    Alors que l’équipe Macron-Collomb, qui vient de se distinguer par une loi particulièrement répressive contre les migrant·e·s, pratique l’escalade dans sa politique migratoire réactionnaire en laissant faire une milice d’extrême droite, toute personne attachée à l’indépendance de la Justice et au respect des droits humains ne peut être qu’inquiète devant la même dérive répressive suivie par des magistrats du Tribunal de Gap.

    Attac France exige la libération immédiate des citoyen·e·s mis en détention et l’abandon des poursuites à leur encontre.

    Elle appelle collectifs et citoyen·e·s à s’engager dans le processus des États Généraux des Migrations qui dénonce les emprunts de plus en plus fréquents du gouvernement au discours de l’extrême droite et qui promeut une autre politique migratoire, respectueuse des droits humains.

    Attac soutien également la marche de solidarité avec les migrant·e·s qui part de Vintimille le 30 avril pour se rendre à Calais. A ce titre, Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac France, participera au départ de cette marche.

     


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    C'est le nombre de pages lues à chaque fois par un visiteur ou une visiteuse et ce, régulièrement, tous les quinze jours.

    Peut - être qu'il/elle ne sait pas compter plus loin!!!!Peut - être qu'il/elle ne peut pas lire davantage de pages sans saturer!!!!!!

    Peut - être que c'est un robot qui fait ce qu'on lui demande!!!

    Va savoir

    Gérard ESTIOT


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    NDDL : Les violences policières doivent s’arrêter,  Communiqué 12 avril 2018  par ATTAC - France

     

      Plus de 35 organisations appellent le gouvernement à mettre en terme aux violences policières en cours à Notre-Dame-des-Landes.

     

     Au troisième jour de l’opération policière d’expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des Landes, les équipes médicales présentes sur place dénombraient plus de 100 blessés dont : 15 blessures au Flashball, 16 blessures suite à des tirs tendus de grenades lacrymogènes à la tête, 22 blessures liées à des explosions de grenades (éclats qui entrent profondément dans la peau entaillant nerfs et tendons). D’autres blessures telles que troubles auditifs ou blessures diverses à la tête ont également été recensées. On compte trois journalistes parmi les blessés.

     

    Ce climat n’est pas sans rappeler celui qui avait conduit à la mort de Rémi Fraisse à Sivens, en 2014. Les forces de l’ordre tirent dans la foule avec des armes qui ont déjà prouvé qu’elles pouvaient provoquer des séquelles irréversibles voire être létales.

     

    Le choix de la répression plutôt que le dialogue avec l’ensemble du mouvement social qui se dessine est un danger pour notre société : nous demandons que cesse la violence déployée par l’État, que rien ne justifie.

     

    Les syndicats nationaux de journalistes ont également condamné l’atteinte à la liberté d’informer et la volonté claire de contrôle de l’information par les forces de l’ordre, constatant que les seuls reporters autorisés à se déplacer sur le site et à filmer les évacuations sont une dizaine de gendarmes dotés de dossards « Presse », et équipés de caméras.

     

    Nous appelons le gouvernement à revenir à la raison et entendre les multiples appels lancés par le mouvement sur place et par d’autres à mettre un terme à l’opération militaire et à entendre l’appel au dialogue exigé depuis l’abandon de l’aéroport, et ce avant qu’un nouveau drame n’arrive.

     

    Liste complète des signataires :

     

    350.org, Agir pour l’Environnement, Alternatiba, Alternative libertaire, ANV-COP 21, Attac, Bizi !, Centrale Démocratique Martiniquaise Des Travailleurs, Centre International de Culture Populaire, Climat Social, Collectif Justice et Vérité pour Ali Ziri, Collectif malgré tout, Collectif Rouges-Verts-Bleus, Collectif Urgence Notre Police Assassine, Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan), Confédération Paysanne, Comité pour l’abolition des dettes illégitimes France, CRID, Droit Au Logement, Droits devant !!, Écologie sociale, EELV, Ensemble !, Immigration Développement Démocratie, le Collectif national des syndicats CGT de VINCI, Greenpeace France, Mouvement de la paix, Le Réseau Initiatives Pour un Autre Monde, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Réseau Études Décoloniales, Sciences Po Zéro Fossile, Sortir Du Colonialisme, Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ-CGT), Transnational Institute, Union Juive française pour la Paix, Union Syndicale Solidaires

    Gérard ESTIOT


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