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    La clique du MEPRIS

     

    MEPRIS de Donald TRUMP face aux déclarations de Greta THUNBERG lors du Sommet sur le Climat à l’ONU le 23 septembre 2019. Ce qui n’a pas empêché Greta THUNBERG de déposer plainte pour passivité des Gouvernements au Comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies avec 15 autres adolescents.

     MEPRIS d’Alain FINKEILKRAUIT   pour ces mêmes déclarations.

     MEPRIS d’Emmanuelle MENARD, épouse du Maire de BEZIERS : «  Dommage que la fessées soit interdite, elle en mériterait une bonne. »

     MEPRIS de Guillaume LARRIVE qui parle de Greta comme d’une « gourou apocalyptique ».

     MEPRIS de Pascal BRUKNER: « Dangereuse propagande de l’infantilisme climatique. »

     MEPRIS de Michel ONFRAY : « Elle fait songer à ces poupées en silicone qui annoncent la fin de l’humain et l’avènement du post – humain.»

     

    MEPRIS de toute cette clique face aux 4 millions de manifestants sur la planète qui défendaient le climat, dont 500 000 manifestants à MONTREAL (Canada) contre le système capitaliste mondial.

     

    Toute cette clique de climato - sceptiques, de réactionnaires, de rétrogrades ne font que défendre les intérêts des multinationales qui exploitent les énergies fossiles, des banques internationales avec leurs filiales qui soutiennent ces mêmes multinationales, des intérêts des multinationales de l’industrie aérienne, de l’industrie automobile, de l’industrie chimique, de l’industrie pharmaceutique, de toutes ces industries qui continuent à polluer et de tout ce système capitaliste qui ne baisse pas les Gaz à Effet de Serre (=GES)

     

    « Comment osez – vous ? » Greta THUNBERG

     


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    Comment combler le trou de la Sécurité sociale et payer toutes les retraites à un minimum du niveau du SMIC

     

    63,4 MILLIARDS D'EUROS : c'est le montant des dividendes et rachats d'actions du CAC40 pour l'année 2018. Les sommes ainsi consacrées aux actionnaires sont en hausse de 15% par rapport à 2017, alors même que les bénéfices ont baissé. Le CAC40 a directement reversé aux marchés financiers près des trois quarts de ses profits (72%), un niveau record. » Observatoire des Multinationales. « Entre 2017 et 2018, les dividendes ont progressé davantage que les profits pour 29 des 40 entreprises de l’indice boursier parisien. 11 d’entre elles ont augmenté leurs dividendes malgré des profits en baisse. » « La major pétrolière Total, avec plus de 10,5 milliards d’euros redistribués directement à ses actionnaires. Suivent Sanofi (près de 5 milliards d’euros), BNP Paribas (3,8 milliards), Axa (3,7 milliards) et LVMH (3,3 milliards). Ces cinq entreprises représentent à elles seules presque la moitié des dividendes et rachats d’actions du CAC. » Les trois suivantes : ENGIE, SCHNEIDER, VINCI.

     

    115 : c’est le rapport moyen entre ce que gagne un patron du CAC et ce que gagnent ses salariés. En d'autres termes, un salarié moyen doit travailler 115 jours pour que son entreprise lui consacre autant d'argent qu'à son patron en un jour. -1,15% = baisse des salaires dans les sociétés du CAC40 (de 57 997 à 57 300 euros annuels).

     

    2 397 : c’est le nombre de filiales du CAC40 dans les Paradis fiscaux. « Comprendre les stratégies d’évitement fiscal des multinationales implique de comprendre la manière dont elles sont structurées juridiquement en une pléthore de filiales aux quatre coins du monde. Si la plupart de ces filiales sont établies en vue d’une activité réelle, d’autres le sont pour alléger l’ardoise fiscale du groupe, typiquement en logeant certains profits dans des pays ou des territoires où ils seront peu ou pas taxés : les fameux « paradis fiscaux. »  Observatoire des Multinationales, le Véritable Bilan Annuel 2019 

     Taxer à 15% les bénéfices des actionnaires du CAC40, soit 9,51 milliards d'euros,   permettrait de comble les trous de la Sécu et des Caisses de retraites. Gérard ESTIOT

     

     

     


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    « Le pouvoir d'achat des retraités en chute libre depuis 25 ans » !

     

    C’est l’instance officielle Conseil d’Orientation des Retraites qui l’affirmait en 2017. Depuis, en 2017/2018, Emmanuel Macron a foncé tel un rouleau compresseur et a écrasé nos pensions par deux mesures complémentaires, le gel des pensions et l’augmentation de 25 % de la taxe CSG. Pendant le même temps, il supprimait l’ISF et la France devenait championne d’Europe de la distribution des dividendes !

     

     

     

    Emmanuel Macron a été stoppé par les fortes mobilisations des retraitées et retraités, 

     

    jusqu’à 200 000 dans la rue à l’appel de nos 9 organisations, et souvent la moitié des présences sur les ronds-points tenus par les gilets jaunes.

     

     

     

    Emmanuel Macron a cédé en trois fois sur une

     

    partie de nos revendications : annulation de l’augmentation de la CSG en 2019 et fin du gel des pensions en 2020 … mais seulement pour une partie des personnes en retraite, pas pour les célibataires ayant plus de 2 000 €, les personnes en couple à plus de 1 500 €, qui cumulent tous les coups et les coûts …

     

    Il promet le retour à une revalorisation des pensions pour tout le monde en 2021, ce qui n'empêchera pas la baisse du pouvoir d'achat des pensions contrairement à l'indexation des pensions sur les salaires que nous demandons.

     

     

     

    Nous connaitrons bientôt l’évolution de nos pensions et l’ampleur des reculs du Président Emmanuel Macron : tout sera le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2020 que le Parlement votera en fin d’année. 

     

    Le Président Emmanuel Macron tiendra-t-il ses promesses ? On se souvient que le candidat Emmanuel Macron s’est fait élire par les retraité-e-s en affirmant « Avec moi, le pouvoir d’achat des retraités sera préservé … ».

     

    Le 8 octobre, soyons des centaines de milliers dans la rue, pour que le gouvernement décide enfin de maintenir notre pouvoir d’achat, de rattraper tout ce que nous avons perdu depuis 2013. C’est possible, nous avons déjà fait un peu céder le gouvernement, il nous faut continuer.

         
     

    Les retraité-e-s ont raison d’être inquiets : 

     

    -   Le déremboursement des médica-ments coûte cher aux retraité-e-s qui en consomment plus que la moyenne. Le 0 % de certaines lunettes et certains appareils auditifs, c’est bien, mais il sera payé par l’augmentation des mutuelles, alors que nous ne bénéficions pas de la participation des employeurs, et que le prix de cette mesure risque de se répercuter les cotisations.

     

    -   Les moyens aux collectivités locales diminuent (fin de la taxe d’habitation) ce qui va accélérer la disparition des services publics de proximité dont nous avons tant besoin chaque jour, et aussi augmenter les taxes foncières et d’enlèvement des ordures ménagères.

     

    -   De plus en plus, internet devient obligatoire, y compris pour prendre rendez-vous chez un médecin. Les services publics doivent être entièrement dématérialisés en 2022, comment faire sans ordinateur (une personne sur cinq, souvent âgée) ?

     

    -   Une réforme des retraites arrive et nous concerne directement, le Haut Conseil à la réforme des retraites veut bloquer la part des pensions dans les richesses créées (13,8 % du PIB) alors que 150 000 personnes de plus touchent une pension chaque année. La même part à se partager entre plus de monde, c’est moins de pension pour chacun !
    Pire, le gouvernement veut réduire les dépenses de pension d’ici le 1
    er janvier 2025, jour de l’application de la réforme !

     
     

     
     

    Nous avons ouvert la brèche, manifestons tous ensemble pour :

     

    -  La suppression de la hausse de la CSG et la fin du gel des pensions pour toutes les retraites et pensions, avec rattrapage des pertes subies au 1er janvier 2020.

     -  La revalorisation de toutes les pensions en fonction de l’évolution des salaires.

     -  Un minimum de pension à hauteur du SMIC pour une carrière complète.

     -  Le maintien et l’amélioration des pensions de réversion.

     -  L’embauche immédiate de 40 000 personnes comme le demande le personnel des EHPAD et des soins à domicile. La prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % par la Sécurité sociale et l’ouverture d’un droit universel dans le cadre d’un grand service public de l’aide à l’autonomie.

    Tract collectif du Groupe des 9 syndicats et organisations de retraités 

     


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  • Défaut majeur 6 : les régimes particuliers vont disparaître (partiellement toutefois car il est prévu de mettre les policiers et les militaires à part, ce qui fait perdre le caractère d’universalité de cette réforme). Les Fonctionnaires ne seront plus protégés par le Code des pensions Civiles et Militaires. Ils vont cotiser tout au long de leur vie professionnelle et les 6 derniers mois ne seront plus pris en compte pour le calcul du montant de leur retraites (comme c’est le cas aussi pour les agents de la RATP qui ont fait une grève massive suivie à 90% par les personnels le 13 septembre 2019).   L’aumône faite par DELEVOYE de prendre en compte les primes ne touche qu’une petite partie des Fonctionnaires qui vont y perdre énormément.

    Gérard  ESTIOT


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    Défaut majeur 5 : cadeau fait aux super-riches en matière de taux de cotisation, qui passerait à 2,8 % au-dessus du plafond de 120 000 euros de salaire annuel. Donc les personnes se trouvant dans cette  situation sortiraient du système commun sur la partie supérieure à ce seuil et entreraient dans un régime par capitalisation. La porte est ainsi ouverte à un dépérissement progressif de la répartition en baissant simplement petit à petit le plafond retenu, ce qui amènerait un nombre croissant de personnes à recourir à la capitalisation et obérerait les ressources consacrées à la répartition. Ce n’est plus un véritable système par répartition. Malgré les dires continuels d’Emmanuel MACRON, de son Gouvernement et des parlementaires.

    Gérard ESTIOT

     


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