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    Voici la conclusion d’Eric TOUSSAINT, que je partage : « Il est nécessaire d’adopter une stratégie internationaliste. Il s’agit également de chercher constamment à développer des campagnes et des actions coordonnées au niveau international dans les domaines de la dette, de l’écologie, du droit au logement, de l’accueil des migrant-e-s et des réfugié-e-s, de la santé publique, de l’éducation publique et des autres services publics, du droit au travail. Des luttes doivent être menées pour la reprise en main de banques centrales par les pouvoirs publics afin de les mettre au service du peuple, pour la socialisation des banques, des assurances et du secteur de l’énergie, pour la réappropriation des communs, pour l’annulation des dettes illégitimes, pour la fermeture des centrales nucléaires, pour la réduction radicale du recours aux énergies fossiles, pour l’interdiction du dumping fiscal et des paradis fiscaux,  pour la défense et l’extension des droits des femmes et des LGBTI, la promotion des biens et des services publics, le lancement de processus constituants. Bref, il faut un programme résolument anticapitaliste, féministe, internationaliste et écologiste. » Gérard ESTIOT

     

     

     

    Gérard ESTIOT

     


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    La remise en cause généralisée de l’ordre capitaliste mondial, la lutte politique contre les gouvernements et dirigeants politiques qui protègent ce système sont les nécessités citoyennes car, non seulement la crise économique et ses conséquences néfastes perdurent, mais aussi  nous arrivons à une crise écologique mondiale dont les effets se constatent chaque jour et dont les lanceurs d’alerte sont rejetés par la clique du Mépris (voir mes 2 articles précédents à cette série d'articles) : « La faible quantité de faillites bancaires aux États-Unis, en Europe et au Japon n’est attribuable qu’à l’aide apportée aux banquiers privés par les banques centrales et les gouvernements. Les gouvernants ont considéré que les banques privées étaient trop grosses pour tomber en faillite. Le maintien d’une politique gouvernementale qui favorise les intérêts des grandes entreprises privées et qui s’attaque aux droits économiques et sociaux des populations, une demande publique et privée insuffisante et en réduction, des bulles spéculatives persistantes… sont les ingrédients d’une prolongation de la crise. Si un tournant radical favorable à la justice sociale n’est pas pris, la crise va se prolonger pendant de nombreuses années et/ou prendre un caractère brutal soudain. » Gérard ESTIOT

     


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    Les dettes souveraines des Etats sont en grande partie illégitimes puisqu’elles sont dues aux banques internationales qui protègent leurs intérêts particuliers contre l’intérêt public des peuples : « La politique appliquée jusqu’ici par les banques centrales et les gouvernements a entraîné une très forte augmentation de la dette publique en conséquence de plusieurs facteurs qui sont liés : le coût du sauvetage des banques, le coût de la crise dont les banques centrales, les gouvernements, les banques privées et les autres grandes entreprises portent la responsabilité, la poursuite des cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et aux grosses fortunes… Cela donne un caractère clairement illégitime à une partie très importante de la dette publique. Son annulation fait partie des propositions de sortie de crise. » Emmanuel MACRON est réellement le Président des Riches.

     


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    Avec cet accès facile aux liquidités financières, les banques spéculatrices et peu prêteuses tombent dans le piège de la liquidité qui augmente le risque d’une crise mondiale économique : « Selon J. M. Keynes, pour sortir du piège de la liquidité, il faut que les pouvoirs publics augmentent les dépenses publiques afin de relancer la demande et, du coup, l’économie : dépenses d’investissement (on pourrait évidemment investir massivement dans la transition écologique, les énergies renouvelables, les grands travaux publics utiles, les bâtiments scolaires et communautaires), dépenses pour engager du personnel dans les services publics et pour mieux les rémunérer, dépenses sociales (santé, éducation, services sociaux), augmenter les montants des retraites et de différentes allocations sociales… Mais de cela, les banquiers centraux et les gouvernements ne veulent pas en entendre parler. »

     


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    Voici la liste des fameuses bulles spéculatives :

     

    « - La bulle des obligations d’entreprises non financières, les corporate bonds. Le dernier krach retentissant remonte à 1994, le précédent avait eu lieu en 1987).

     

    - La bulle boursière en pleine expansion depuis 2013 (la bulle précédente a éclaté en 2007-2008).

     

    - La bulle immobilière en formation aux États-Unis, en Chine, en Europe. »

     

    - Il faut y ajouter les bulles « traditionnelles sur les métaux précieux et non précieux, sur les matières premières (dont les énergies fossiles), sur les grains et les produits alimentaires, la bulle étudiante (prêts pour financer les études supérieures). 

     

     

     

    «  L’éclatement d’une seule de ces bulles peut provoquer des effets en chaîne de très grande ampleur.  La nouveauté avec les bulles actuelles, c’est qu’elles se développent dans une situation de faible croissance économique, voire de stagnation, dans les pays les plus industrialisés, alors que les phases de développement des bulles au cours des quarante dernières années allaient de pair avec une certaine euphorie économique et un taux de croissance assez élevé. »

     


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