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    Petite musique ambiante

     

    MEDEF     MACRON    Institut MONTAIGNE    LAGARDE

     

    « Ils » nous préparent le monde d’après très semblable au monde d’avant

     

              Moins de jours de congés alors que c’est un droit acquis

     

              Plus de chômeurs (500 000 chômeurs annoncés) mais

     

    «  Les entreprises vont devoir prendre des décisions pour assurer leur survie à court et moyen terme. Il est clair qu’un nombre élevé d’entre elles ne pourra pas conserver tous les chômeurs partiels. La crise de l’emploi va être très forte et le climat social va être très dégradé. » Raymond SOUBIE ancien conseiller social  de Nicolas SARKOZY

     

    ·                    L’Etat paie le chômage partiel, soit 26 milliards pour 12,2 millions de salarié-e-s lors des deux premiers mois du confinement et le MEDEF aimerait bien que cela continue jusqu’à l’été.

     

    ·                     Donner des jours de RTT aux personnels soignants alors que c’est un droit acquis pour les travailleurs.

     

    ·                    Le droit du travail a été diminué par les ordonnances liées aux deux lois sur l’état d’urgence sanitaire

     

    ·                    Les libertés individuelles et collectives ont été diminuées également et cela perdure pendant le dé confinement (pas de manifestations, pas de réunions à plus de 10 personnes)

     

    ·                    Encore plus d’exemptions des cotisations sociales employeurs (les fameuses « charges sociales ») pour les employeurs.

     

    ·                    Travailler plus (48H hebdomadaires pendant 6 semaines d’affilée, voir jusqu’à 60H hebdomadaires)

     

    ·                    Taxer nos économies individuelles placées dans notre épargne

     

    ·                    Pas de Taxes sur les Transactions Financières, pas de taxes sur les profits par les dividendes des gros actionnaires du CAC40

     

    ·                    Pas de nationalisations dans les secteurs économiques essentiels tel la Santé, pas de réquisitions non plus.

     

    ·                    Des médailles et des aumônes pour le personnel soignant

     

    ·                    Des suppressions supplémentaires de lits d’hôpitaux

     

    ·                    Ouvrir les frontières pour le tourisme et …. les travailleurs détachés (surtout dans l’agriculture)

     

    ·                    Des licenciements annoncés dans les petites entreprises mais aussi dans les grandes (ex : Air France – KLM)

     

    ·                    Aucun plan de redéploiement des Hôpitaux publics, aucune augmentation de salaire des fonctionnaires de la Fonction Publique Hospitalière, pas de réouveertures des services hospitaliers fermés

     

    ·                    Pas de recrutements dans les EHPAD (9 000 décès en EHPAD)

     

    ·                    Fonctionnement des ARS inchangé, du service public de la Santé inchangé, pas de remise en cause de la T2A, l’hôpital – entreprise au lieu de l’hôpital au service de la population

     

     

     

    Redémarrer l’économie, continuer à remettre en cause le droit des salariés, les actionnaires avant les salariés, rester dans les clous de l’Union européenne, aucune reconnaissance réelle mais un mépris continuel de caste, un mépris d’oligarchie.

     

    NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE : SOLIDARITE et VIGILANCE CITOYENNE  à tous les niveaux.   Gérard ESTIOT

     


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  • Premier Mai 2020

    C'est la Fête des Travailleurs sur tous les fronts et tout le temps,

    N'oublions rien du temps avant le COVID19 et préparons le temps d'après.

    Gérard ESTIOT


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  • Le Covid tue, la précarité étudiante affame

    Étudiant-es et membres du personnel de l’université Paris 8 Saint-Denis, militant-es à Solidaires étudiantes ou à RUSF pour certain-es, nous avons réalisé avec l’antenne Paris 8 du Secours Populaire une distribution de 100 colis alimentaires ce vendredi 17 avril à destination des étudiant-es de notre université. Nous allons continuer : en moins de 5 jours, nous avons reçu plus de 700 mails d’étudiant-es, ayant tou-tes des difficultés pour s’acheter de quoi manger et des demandes continuent d’affluer chaque jour depuis.

    Le confinement est un miroir grossissant de la précarité. Nous sommes mobilisé-es depuis novembre pour dénoncer les conséquences de la précarité étudiante. Aujourd’hui, nous sommes tou-tes dans une situation où il est impossible de fermer les yeux sur la gravité de la situation, en général et spécifiquement pour les étudiant-es de notre université. En effet, nous avons un très grand nombre d’étudiant-es étranger-es, sans-papiers, salarié-es, parents.

    Ne nous y trompons pas, nous le faisons car cela est nécessaire et non pas car nous trouvons cela normal. Il faut maintenant que les universités, les CROUS et les différentes institutions qui ne l’ont pas fait se saisissent réellement de cette urgence. Comment est-il envisageable qu’en 2020 des étudiant-es se rationnent pendant des semaines ou ne puissent plus manger ? Comment est-il possible que des personnes, en ces temps de confinement, craignent plus que tout les expulsions pour causes d’impayés alors qu’ils et elles habitent dans des logements insalubres ?

    Qu’en est-il de la continuité pédagogique quand près d’un-e étudiant-e sur 20 n’a même pas de quoi manger ? Au détour de cette aide alimentaire, les étudiant-es nous glissent quelques mots sur leurs situations. Nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui n’ont pas d’accès à un ordinateur, à une connexion internet, à un lieu calme pour travailler. Nombreux également sont les témoignages de détresse psychologique face à la situation exceptionnellement angoissante dans laquelle ils et elles se trouvent. Face à cela, nous l’affirmons, les rendus de devoirs et examens en ligne sont loin d’être une priorité voire même une possibilité pour elles et eux : comment travailler quand on a extrêmement faim ? La validation de cette année reste pourtant un enjeu vital pour les plus précaires, afin de garder leurs bourses et visas. Nous attendons des enseignant-es de notre université plus qu’un don ponctuel : il s’agit de prendre des mesures responsables et courageuses de validation, pour ne pas pénaliser encore plus celles et ceux qui vivent actuellement un enfer.

    De nombreuses autres initiatives de ce type fleurissent un peu partout à destination des étudiant-es (à Bordeaux, Paris, Lyon par exemple) et nous encourageons les personnes qui le peuvent à le mettre en place. Plus que jamais, la solidarité est nécessaire en cette période de confinement et le restera par la suite.

    Le Collectif Solidarité Etudiante Paris 8


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  • La guerre des masques a lieu

    Devant l’incapacité chronique du gouvernement de fournir des masques à toute la population, les régions et autres collectivités locales se font une guerre  sans merci pour avoir des masques et du matériel de protection, surtout chinois vu la domination productive de la Chine en ce domaine. Résultat : le « pacte de Cahors » qui limitait depuis 2017 l’augmentation du budget à 1,2% par an pour les collectivités territoriales a explosé. Chacun utilise les réseaux d’amis ou économiques pour se fourni en matériel de protection sanitaire.

    Ce qui démontre quatre choses :

    ·                   L’Etat n’a plus les moyens financiers et politiques de protéger la population française suite  à la baisse continuelle des budgets des services publics à la baisse continuelle du nombre de Fonctionnaires publics depuis la présidence de Jacques CHIRAC au prétexte de l’austérité.

    ·                    Ce gouvernement d’Emmanuel MACRON ne fait rien pour prendre les mesures nécessaires : nationalisation des industries liées à la santé publique (dont les industries pharmaceutiques) ; réquisition de toute la filière textile e France pour la confection de masques en tissu.

    ·                   La majorité parlementaire présidentielle d’Emmanuel MACRON rejette tous les amendements parlementaires qui visaient à déplacer les bénéfices énormes des actionnaires du CAC40 de 2019 (soit environ 60 milliards d’euros) dans les mains de l’Etat pour lutter efficacement contre cette pandémie mondiale. Démontrant ainsi sa soumission à la finance internationale.

    ·                   Les collectivités territoriales essaient de palier aux  déficiences de l’Etat, mais se retrouvent en concurrence et dépassent leurs compétences. C’est le résultat global de la décentralisation qui au départ était une bonne idée. Mais, face aux féodalités des élus locaux, la décentralisation  tue l’égalité et la solidarité territoriales. Ce qui démontre la nécessité d’une VI° République.

    Gérard ESTIOT


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  • Organisons – nous au niveau de l’Union européenne :  “Confinons la finance et l’austérité !”

    « Le Réseau européen contre la commercialisation et la privatisation de la santé et de la protection sociale et le People’s Health Movement, se félicite de la convergence de 160 organisations à travers l’Europe à l’occasion de la journée de lutte du 7 avril  sur le mot d’ordre « Propageons la solidarité pas le virus ».

    Des centaines d’expressions individuelles ou collectives à travers l’Europe ont mis en évidence, malgré le confinement, de l’attachement de la population à un système de santé public ou non lucratif au service des populations.

    Au-delà ont été exprimées par la population comme par les professionnels de santé et d’action sociale :

    1.         les exigences immédiates de moyens matériels pour lutter contre la pandémie: masques, blouses, tests, appareils respiratoires, traitements...

     2.        le rejet des politiques d’austérité et de la marchandisation croissante, qui ont conduit au démantèlement systématique des systèmes de santé publique en Europe, aux carences en personnel qualifié dans les hôpitaux, les maisons de retraites et le secteur social. » 17 avril 2020

    Le point 1 passe par la nationalisation des entreprises qui peuvent assurer l’indépendance sanitaire des Etats européens ; pour la France LUXEL, PAINTEL, FAMART. Et par la réquisition des filières textiles.

    Le point 2 passe par la planification économique et les relocalisations des industries essentielles à la Santé publique, l’abrogation des lois austéritaires libérales en matière de santé publique.   Mais aussi plus globalement pour le désengagement politique de la finance. En France ; abrogation des lois anti - sociales : lois EL KHOMRY et Ordonnances MACRON sur le droit du travail, loi de mise en place de l’ONDAM dans le service public de la santé, loi HPST de BACHELOT etc…. Ce point 2 passe également par le redéploiement des Services Publics. Et du renforcement de l’Etat garant, protecteur, re - distributeur.

    Gérard ESTIOT

     


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